De la photographie a pu naître le cinématographe.

 

L'un s'amuse à capturer la vie en recréant l'illusion d'un mouvement, grâce à l'autre. Cet autre, je l'aime justement pour sa capacité à fixer l'instant dans son mouvement.

 

Ce qui n'était jusque-là perçu se dévoile alors, et avec lui les détails laissés relégués au-delà des frontières de notre regard. L'invisible devient visible.

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Ainsi, au milieu de notre mémoire, mouvante elle aussi, a émergé la trace d'un instant, valant pour lui-même, mais aussi pour l'ensemble du vivant qu'il évoque.

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En observateur amusé, complice, je scrute les moments qui défilent sur le vif, pour en saisir les plus signifiants.

 

De spectacles, de voyages ou de partages, la lumière présente sera mon guide, sans chercher à lui voler sa place.

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La générosité de la vie et mon doigté feront le reste.